Abidjan: L’interdiction Polémique Du Commerce Ambulant
Le District autonome d’Abidjan a pris ce 2 avril une décision radicale en interdisant la vente ambulante et la mendicité sur les voies publiques. Cette mesure, bien que controversée, viserait à améliorer la qualité de vie dans la ville et à garantir la sécurité des personnes et des biens. Voici un aperçu des raisons derrière cette interdiction et de ses conséquences pour les vendeurs ambulants.
Le ministre gouverneur, Ibrahim Cissé Bacongo, souhaite assainir le cadre de vie des populations. En limitant la vente ambulante, ils espèrent réduire le désordre urbain et créer un environnement plus agréable pour tous. En interdisant le commerce ambulant sur les grandes artères, le District vise également à favoriser une meilleure circulation routière. Moins de vendeurs dans les rues signifie moins d’obstacles pour les automobilistes mais aussi moins d’accidents de circulation.
Abidjan, surnommée la “perle des lagunes”, cherche à retrouver sa gloire passée. En éliminant les pratiques de vente ambulante et de mendicité, ils aspirent à créer une ville plus accueillante pour les résidents et les visiteurs.
Néanmoins, les vendeurs ambulants dépendent de leurs activités pour subvenir à leurs besoins. L’interdiction signifie une perte de revenus pour eux et leurs familles. Plusieurs problèmes se posent alors. D’une part, travailler dans les rues est une habitude pour beaucoup. L’interdiction les oblige à trouver d’autres moyens de gagner leur vie.D’une autre part, la vente ambulante fait partie de l’économie informelle. Sa limitation peut affecter l’économie locale.
En somme, l’interdiction de la vente ambulante a des implications socio-économiques et personnelles. Il est essentiel que des programmes d’accompagnement soient bien structurés et adaptés aux besoins spécifiques des vendeurs ambulants afin de ne pas en faire un problème.
Votre avis dans les commentaires nous ferait extrêmement plaisir à lire ! Alors n’hésitez pas !